L’auteur : Romancier français (1914-1980) bien connu qui est le seul dans l’histoire à avoir reçu deux fois le Prix Goncourt, grâce à son pseudonyme Emile Ajar pour La Vie devant Soi et Les Racines du Ciel.
Le livre :
Ce roman est un chant d’amour à cette « troisième dimension » de l’homme et de la femme : le couple.
Ce que j’en pense :
Un très beau livre, émaillé encore et toujours de cet humour propre à Romain Gary que j’adore, et qui touche juste à chaque fois. On s’attache rapidement à Michel, homme profondément amoureux et désespéré dont la souffrance extraordinaire semble exagérée, jusqu’à ce que l’on comprenne l’importance et la profondeur de l’amour qu’il ressent pour Yannick. Un livre dur, sur la perte de l’être aimé d’un côté, la perte de l’amour de l’autre à travers le personnage de Lydia. Deux désespérés que la vie n’a pas épargné et qui vont se raccrocher l’un à l’autre pour survivre : « maintenant qu’elle serait toujours là, j’étais même capable de solitude ».
De quoi également réfléchir sur ce qui fait le couple, ce qui le définit, ce qui le fait vivre : « ce qui désagrège un couple finit par le souder encore davantage [ou alors ce n’était pas un couple.] »
A découvrir
Plongée dans le livre :
« Il ne suffit pas d’être malheureux séparemment pour être heureux ensemble. Deux désespoirs qui se rencontrent, cela peut bien faire un espoir mais cela prouve seulement que l’espoir est capable de tout. »
« Je ne comprends pas qu’un amour puisse finir …
– Oui cela semble jeter le discrédit sur toute l’institution. »
« Nous avons été heureux et cela nous crée des obligations à l’égard du bonheur. »
« Vous êtes là, il y a clair de femme, et le malheur cesse d’être une qualité de la vie. »
Livre voyageur qui a atterri chez moi, au final un bon moment de lecture ! Et 3e du challenge Romain Gary de Delphine. J’ai validé mon niveau de Moyen challenger !
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